Tibi Dagenais

Cher Tibi,

Tu es arrivé chez moi pour un mois et …tu y es resté jusqu’en fin de vie. Je ne pouvais supporter qu’on euthanasie un si beau pitou, si jeune. Je ne regretterai jamais de t’avoir pris son mon aile.

Ton regard perçant me fascinait. Ta manière de coller ta tête sur mon épaule et près de ma joue, quand je te prenais, me comblait. Tu avais une façon toute spéciale de t’exprimer. Tu me parlais. De nombreux sons émanaient de toi, selon ce que tu voulais. Tu adorais prendre des marches près d’un terrain de tennis où tu trouvais, à l’orée du bois, cachées dans les grandes herbes, de nombreuses balles que tu rapportais fièrement à la maison, sans jamais les laisser tomber. Les voisins et les passants te regardaient et souriaient. Sans le savoir, tu mettais de la joie dans leur vie.

Tu es parti, le 8 mars 2016, en avant-midi, dans mes bras. Ton souffle s’est arrêté. Tu ne souffrais plus. C’était ma seule consolation. Maintenant, là où tu es, je souhaite que tu puisses encore te promener dans un lieu merveilleux , dans une prairie luxuriante, entouré de tout ce que tu aimais, sans douleur et sans crainte. J’aimerais que tu ne manques de rien. Je te redonnes ta liberté et j’espère que dans ce monde où tu es, tu reçoives autant d’amour , sinon davantage que l’amour j’avais pour toi.

Je continue à t’aimer du plus profond de mon cœur, car je sais que tu es toujours présent. Ta présence et ton amour inconditionnel me manquent. Je ne t’oublierai pas. Ta photo est bien en évidence. Tes yeux me suivent partout. Merci d’avoir fait partie de ma vie.

Ta maman, Louise